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Touhami Moualek, La déchirure, Algérie de mon père France de mon enfance.
Editions Osmondes Portrait
(écrit par un ami de l’auteur) 1955, année de naissance de Touhami MOUALEK à Béni-Menir (commune
de Nédroma). C'est la guerre d'Algérie : le pays est à feu et à sang. Des
images de personnes terrorisées et fuyant, de soldats français défonçant des
portes de maisons, de bruits assourdissants d'avions et d'hélicoptères de
combat, de mouvements de convois militaires subsistent encore dans sa
mémoire. Marqué pour la vie par la tendresse et l'amour que lui donnera sa
grand-mère paternelle, emportée beaucoup trop jeune par la mort, il
conservera à jamais au tréfonds de son âme les odeurs de miel au beurre et
d'huile d'olive qu'elle lui servait le matin. |
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1963, arrivée en France à Pavillons-sous-bois
(Seine-Saint-Denis) dans des conditions de logement difficiles. Les bidonvilles
de Nanterre battaient leur plein. Atteint d'une tuberculose, il sera
hospitalisé durant des mois dans différents hôpitaux en région parisienne. 1964, il sera placé dans un préventorium (LANNELONGUE)
situé en Charente Maritime, précisément à SAINT-TROJEAN les bains. Privé de
sa famille et de tout contact avec l'extérieur, il y restera pendant une
année. C'est là qu'il apprendra la langue française parlée et écrite. De ce
séjour forcé, il en connaîtra l'exil, en apprendra la patience et la solitude. 1975, un brevet professionnel en poche, il entre dans la
vie active comme comptable dans une société de travaux publics. Il y fera la
rencontre de personnes fort tolérantes, avec lesquelles il nouera des liens
cordiaux et très amicaux. Jamais il ne rencontrera de difficultés liées à ses
origines ou à sa religion (musulman pratiquant). Son ouverture d'esprit, son
éducation basée sur l'effort et le mérite lui attireront bien des sympathies.
Il s’intéresse à l’écriture, travaille sur plusieurs manuscrits, mais en
dilettante. Bien qu’on lui reconnaisse un certain talent de conteur, il peine
à trouver une maison d’édition. 2003, il rencontre FIORAMONTI Nicole, Directrice littéraire
des éditions OSMONDES. A la lecture du manuscrit qui deviendra La Déchirure,
Algérie de mon père France de mon enfance, celle-ci dira : «L’auteur
aborde un sujet délicat, mais il le fait avec pudeur, sensibilité et retenue.
Nul doute, il l’a écrit avec ses tripes». 2005, parution de La Déchirure, Algérie de mon père France
de mon enfance. Pour ma part, étant ami de Touhami MOUALEK, et qui ai écrit
anonymement ce portrait sur témoignage de l’intéressé, je pense qu’un nouveau
style d’un genre « poético-oriento-occidental » est né. J’aimerais
que Touhami MOUALEK persévère et nous écrive rapidement d’autres romans. |
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